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LooKing for Eric / Marc Dolisi / Le Serpent à plumes (2009)
Titl : LooKing for Eric Doare an teul : testenn voulet Oberourien : Marc Dolisi, Oberour Embanner : Le Serpent à plumes, 2009 Niver a bajennoù : 219 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-268-06805-3 Priz : 17.90 € Yezh : Galleg (fre) Diverradenn : Un film de Ken Loach inspiré d’une idée originale d’Éric Cantona, qui joue son propre rôle. Un roman tendre et drôle de Marc Dolisi. Eric Bishop est facteur à Manchester. On ne peut pas dire que sa vie soit une réussite. À cinquante ans, il est divorcé, élève seul ses deux beaux-fils, est empêtré dans la culpabilité et la mauvaise estime de soi. Après un pétage de plombs carabiné, ses copains, facteurs comme lui, et fous de football, font tout pour le tirer d’affaire. Et voilà qu’une nuit où Eric Bishop fume un joint, à bout de nerfs, Éric Cantona, son idole, lui apparaît. Petit à petit, grâce à la présence attentionnée et irrésistible de l’idole, Eric Bishop va retrouver confiance et reprendre en main les rênes de sa vie.C’est l’occasion pour le lecteur de se plonger dans l’univers de Manchester, sa musique, l’ambiance des pubs les soirs de match. Et de retrouver Éric Cantona, élu meilleur joueur de tous les temps, avec ses répliques légendaires. Fidèle au film, le roman séduira à la fois les amateurs de football et de littérature. Extrait n°1 C’était le moment où jamais. Bishop, sur la pointe des pieds, entra dans la pièce. Silencieusement, il roula un tapis rouge et blanc, aux armes de Manchester United, et repéra la lame de parquet qu’il cherchait. Dessous, il y avait sa planque d’herbe. Il en tira un sachet, remit tout en place et laissa les deux tourtereaux récupérer devant le visage d’un présentateur survolté, mais silencieux. Ryan avait eu la bonne idée de couper le son. À peine remonté dans son studio, Bishop s’en roula un. Un sourire béat apparut sur son visage dès la première bouffée. Il regarda la silhouette en carton de Cantona et récita : « ... En adoptant l’attitude, la façon de respirer, de sourire et de marcher de votre modèle... » Il se leva, faisant face à son idole. Il bomba le torse, tenant son joint entre les doigts de la main gauche. Il continua, regardant le footballeur droit dans les yeux, les pieds dans le courrier en vrac par terre : « ... Vous allez développer le même type de pensée et d’état intérieur que lui. Vous allez transformer votre vie... » Il écarta les pieds, calqua son attitude sur celle de Cantona. Après tout, ils avaient déjà un prénom en commun. Il essayait d’avoir de l’ascendant, mais c’était pas facile, face à l’Empereur. Postier contre footballeur, le duel était inégal. Il s’adressa directement à son idole : « Quelle relation avez-vous avec vous-même, Éric ? Vous avez déjà pensé au suicide ? Pouvez-vous imaginer votre vie dans cinq ans ? Qui vous aime, Éric ? Qui prend soin de vous... ? » Brusquement, il abandonna le ton du psy qui parle avec attention à son client. Il revint au tutoiement avec Cantona. Depuis le temps que le gars habitait dans sa chambre, ils avaient développé une certaine intimité, quand même : « Tu sais qui m’a vraiment foutu un coup ? Un tacle par derrière, bien méchant, tu sais ? » Bishop tira sur sa cigarette puis, reprenant le ton du psy, comme un perroquet : « Avez-vous déjà fait quelque chose dont vous avez honte, Monsieur Bishop ? Et toi, Cantona ? » Il s’abandonna au plaisir de la fumette. Un instant s’écoula, pendant lequel ses réflexions dérivèrent vers le marasme de sa vie. Puis il entendit une voix avec l’accent français, fleuri de sonorités méridionales : « Et toi ? » Bishop sursauta. Putain, Cantona lui posait une question ! Sur un ton accusateur ! Il regarda sa cigarette. Peut-être y avait-il autre chose dans le joint, de la salsepareille pourrie ou du talc de Birmanie, un truc qui vous filait des hallucinations, un produit à inventer une nouvelle religion. Il préféra s’assurer de la réalité des choses auprès de Cantona : « C’est toi qu’as parlé ? - Ouais, c’est moi. » Maintenant, l’Empereur était assis dans le fauteuil près du canapé. L’air confiant, reposé, il portait une chemise sable, des cheveux mi-longs et une barbe de taliban, et le regardait, calmement. Extrait n°2 Une ovation géante secoua le pub. Manchester Doare an teul : levr faltazi Rumm : romant Danvez ar faltaziadenn : anken/karantez/mignoniezh LooKing for Eric [testenn voulet] / Marc Dolisi, Oberour . - Le Serpent à plumes, 2009 . - 219 p.
ISBN : 978-2-268-06805-3 : 17.90 €
Yezh : Galleg (fre)
Diverradenn : Un film de Ken Loach inspiré d’une idée originale d’Éric Cantona, qui joue son propre rôle. Un roman tendre et drôle de Marc Dolisi. Eric Bishop est facteur à Manchester. On ne peut pas dire que sa vie soit une réussite. À cinquante ans, il est divorcé, élève seul ses deux beaux-fils, est empêtré dans la culpabilité et la mauvaise estime de soi. Après un pétage de plombs carabiné, ses copains, facteurs comme lui, et fous de football, font tout pour le tirer d’affaire. Et voilà qu’une nuit où Eric Bishop fume un joint, à bout de nerfs, Éric Cantona, son idole, lui apparaît. Petit à petit, grâce à la présence attentionnée et irrésistible de l’idole, Eric Bishop va retrouver confiance et reprendre en main les rênes de sa vie.C’est l’occasion pour le lecteur de se plonger dans l’univers de Manchester, sa musique, l’ambiance des pubs les soirs de match. Et de retrouver Éric Cantona, élu meilleur joueur de tous les temps, avec ses répliques légendaires. Fidèle au film, le roman séduira à la fois les amateurs de football et de littérature. Extrait n°1 C’était le moment où jamais. Bishop, sur la pointe des pieds, entra dans la pièce. Silencieusement, il roula un tapis rouge et blanc, aux armes de Manchester United, et repéra la lame de parquet qu’il cherchait. Dessous, il y avait sa planque d’herbe. Il en tira un sachet, remit tout en place et laissa les deux tourtereaux récupérer devant le visage d’un présentateur survolté, mais silencieux. Ryan avait eu la bonne idée de couper le son. À peine remonté dans son studio, Bishop s’en roula un. Un sourire béat apparut sur son visage dès la première bouffée. Il regarda la silhouette en carton de Cantona et récita : « ... En adoptant l’attitude, la façon de respirer, de sourire et de marcher de votre modèle... » Il se leva, faisant face à son idole. Il bomba le torse, tenant son joint entre les doigts de la main gauche. Il continua, regardant le footballeur droit dans les yeux, les pieds dans le courrier en vrac par terre : « ... Vous allez développer le même type de pensée et d’état intérieur que lui. Vous allez transformer votre vie... » Il écarta les pieds, calqua son attitude sur celle de Cantona. Après tout, ils avaient déjà un prénom en commun. Il essayait d’avoir de l’ascendant, mais c’était pas facile, face à l’Empereur. Postier contre footballeur, le duel était inégal. Il s’adressa directement à son idole : « Quelle relation avez-vous avec vous-même, Éric ? Vous avez déjà pensé au suicide ? Pouvez-vous imaginer votre vie dans cinq ans ? Qui vous aime, Éric ? Qui prend soin de vous... ? » Brusquement, il abandonna le ton du psy qui parle avec attention à son client. Il revint au tutoiement avec Cantona. Depuis le temps que le gars habitait dans sa chambre, ils avaient développé une certaine intimité, quand même : « Tu sais qui m’a vraiment foutu un coup ? Un tacle par derrière, bien méchant, tu sais ? » Bishop tira sur sa cigarette puis, reprenant le ton du psy, comme un perroquet : « Avez-vous déjà fait quelque chose dont vous avez honte, Monsieur Bishop ? Et toi, Cantona ? » Il s’abandonna au plaisir de la fumette. Un instant s’écoula, pendant lequel ses réflexions dérivèrent vers le marasme de sa vie. Puis il entendit une voix avec l’accent français, fleuri de sonorités méridionales : « Et toi ? » Bishop sursauta. Putain, Cantona lui posait une question ! Sur un ton accusateur ! Il regarda sa cigarette. Peut-être y avait-il autre chose dans le joint, de la salsepareille pourrie ou du talc de Birmanie, un truc qui vous filait des hallucinations, un produit à inventer une nouvelle religion. Il préféra s’assurer de la réalité des choses auprès de Cantona : « C’est toi qu’as parlé ? - Ouais, c’est moi. » Maintenant, l’Empereur était assis dans le fauteuil près du canapé. L’air confiant, reposé, il portait une chemise sable, des cheveux mi-longs et une barbe de taliban, et le regardait, calmement. Extrait n°2 Une ovation géante secoua le pub. Manchester Doare an teul : levr faltazi Rumm : romant Danvez ar faltaziadenn : anken/karantez/mignoniezh Da vezañ miret
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