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Chronique du tueur de roi |
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Chronique du tueur de roi. Le nom du vent / Patrick Rothfuss / Bragelonne (2009)
Titl an heuliad : Chronique du tueur de roi Titl : Le nom du vent : Première journée Doare an teul : testenn voulet Oberourien : Patrick Rothfuss, Oberour ; Colette Carrière, Troer Embanner : Bragelonne, 2009 Niver a bajennoù : 782 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35294-355-6 Yezh : Galleg (fre) Diverradenn : Un homme prêt à mourir raconte sa propre vie, celle du plus grand magicien de tous les temps.
Son enfance dans une troupe de comédiens ambulants, ses années de misère dans une ville rongée par le crime, avant son entrée, à force de courage et d'audace, dans une prestigieuse école de magie où l'attendent de terribles dangers et de fabuleux secrets... Découvrez l'extraordinaire destin de Kvothe : magicien de génie, voleur accompli, musicien d'exception... infâme assassin. Découvrez la vérité qui a créé la légende.Notenn diwar-benn danvez an teul : Mon avis :
Précédé d'un énorme buzz et d'une grosse campagne de publicité de la part de son éditeur, Le Nom du Vent est présenté comme l'évènement fantasy de l'année.
Malheureusement pour ses concurrents, je crois bien que c'est vrai.
On dit des chefs-d’œuvre qu'ils rassemblent les éléments les plus classiques de leurs genres respectifs pour les présenter sous un jour nouveau, pas forcément unique mais en tous cas assez personnel et novateur pour ne pas donner l'impression, toujours désagréable, d'un simple recopiage, d'un clone sans identité. Si Le nom du Vent ne mérite pas la note ultime eu égard à son manque d'originalité, il a pourtant l'étoffe des plus grands.
A lire la quatrième de couverture, on pense tenir entre les mains un énième roman de fantasy, classique au possible. De fait, le livre raconte bien l'histoire d'un jeune magicien qui deviendra grand, du plus grand magicien même ; on y trouve donc l'école de magie, un amour impossible, des dragons, etc... Bref, tous les stéréotypes du genre sont présents et l'on pourrait s'attendre au pire. Et pourtant...Le Nom du vent, c'est tellement plus que cela.
Le Nom du Vent, c'est d'abord Kvote (prononcez "quote"), un enfant ménestrel qui deviendra le plus grand magicien connu. Près de la mort, même si pas tellement vieux au final, Kvote raconte son histoire, celle qui est caché derrière la légende, celle qu'il a lui-même créée. Contrairement aux stéréotypes du genre (Belgarion, Richard Rahl, etc...), Kvote n'est pas un boulet ; il est même trop intelligent pour son propre bien, ce qui lui vaudra son lots d'ennuis et d'ennemis. Kvote n'en est pas pour autant un dieu, loin de là, les périodes difficiles qu'il traverse le rende profondément attachant et tout bonnement inoubliable.
Le Nom du Vent, c'est ensuite un talent, celui de raconter une histoire. A l'instar de son narrateur, Patrick Rothfuss connaît les milles et une ficelles pour tenir son lecteur en haleine. Impossible de s'ennuyer tout au long des presque 800 pages qui composent ce premier volume. Tout est magnifiquement pesé, emballé ; chaque mot est savamment choisi et l'on en vient presque à considérer cette histoire tout ce qu'il y a de plus basique d'oeil nouveau. Vous ne me croyez pas, lisez donc les deux premières pages ! Elle nous emmène tout doucement dans l'univers de Kvothe et disent tout sans rien dévoiler.
Pour ne pas vous gâcher la lecture, je ne vous parlerai pas de l'épisode dans les bois ni de celui du bâteau ni de celui se déroulant sur les toits de l'université. Tous valent leur pesant d'or et témoigne du talent immense d'un auteur qui n'écrit pourtant là que son premier roman. Page après page, Rothfuss nous parle de silence, de musique et d'amour avec un telle sincérité, une telle simplicité qu'on ne peut pas s'échapper au charme si tant est que l'on en ait envie. Et nous voilà happésdans un roman qu'on aimerait ne jamais finir.
9/10 A moins d'une grosse surprise, nous tenons là le roman de fantasy de l'année. Le meilleur bouquin de fantasy depuis Les Mensonges de Locke Lamora. D'une simplicité déconcertante et rafraîchissante, Le Nom du Vent fait partie des romans que l'on oublie pas, de ceux qui comptent déjà, et tandis que la suite figure tout en haut de ma liste d'achat, je me prends à écrire dans ma tête la suite des aventures de Kvote. La fantasy a encore de belles histoires à nous raconter, en voilà une preuve éclatante ! Rothfuss nous rappelle la plus fondamentale des leçons : Les plus belles des histoires sont aussi les plus simples !
SimaturalDoare an teul : levr faltazi Rumm : romant Chronique du tueur de roi. Le nom du vent : Première journée [testenn voulet] / Patrick Rothfuss, Oberour ; Colette Carrière, Troer . - Bragelonne, 2009 . - 782 p.
ISBN : 978-2-35294-355-6
Yezh : Galleg (fre)
Diverradenn : Un homme prêt à mourir raconte sa propre vie, celle du plus grand magicien de tous les temps.
Son enfance dans une troupe de comédiens ambulants, ses années de misère dans une ville rongée par le crime, avant son entrée, à force de courage et d'audace, dans une prestigieuse école de magie où l'attendent de terribles dangers et de fabuleux secrets... Découvrez l'extraordinaire destin de Kvothe : magicien de génie, voleur accompli, musicien d'exception... infâme assassin. Découvrez la vérité qui a créé la légende.Notenn diwar-benn danvez an teul : Mon avis :
Précédé d'un énorme buzz et d'une grosse campagne de publicité de la part de son éditeur, Le Nom du Vent est présenté comme l'évènement fantasy de l'année.
Malheureusement pour ses concurrents, je crois bien que c'est vrai.
On dit des chefs-d’œuvre qu'ils rassemblent les éléments les plus classiques de leurs genres respectifs pour les présenter sous un jour nouveau, pas forcément unique mais en tous cas assez personnel et novateur pour ne pas donner l'impression, toujours désagréable, d'un simple recopiage, d'un clone sans identité. Si Le nom du Vent ne mérite pas la note ultime eu égard à son manque d'originalité, il a pourtant l'étoffe des plus grands.
A lire la quatrième de couverture, on pense tenir entre les mains un énième roman de fantasy, classique au possible. De fait, le livre raconte bien l'histoire d'un jeune magicien qui deviendra grand, du plus grand magicien même ; on y trouve donc l'école de magie, un amour impossible, des dragons, etc... Bref, tous les stéréotypes du genre sont présents et l'on pourrait s'attendre au pire. Et pourtant...Le Nom du vent, c'est tellement plus que cela.
Le Nom du Vent, c'est d'abord Kvote (prononcez "quote"), un enfant ménestrel qui deviendra le plus grand magicien connu. Près de la mort, même si pas tellement vieux au final, Kvote raconte son histoire, celle qui est caché derrière la légende, celle qu'il a lui-même créée. Contrairement aux stéréotypes du genre (Belgarion, Richard Rahl, etc...), Kvote n'est pas un boulet ; il est même trop intelligent pour son propre bien, ce qui lui vaudra son lots d'ennuis et d'ennemis. Kvote n'en est pas pour autant un dieu, loin de là, les périodes difficiles qu'il traverse le rende profondément attachant et tout bonnement inoubliable.
Le Nom du Vent, c'est ensuite un talent, celui de raconter une histoire. A l'instar de son narrateur, Patrick Rothfuss connaît les milles et une ficelles pour tenir son lecteur en haleine. Impossible de s'ennuyer tout au long des presque 800 pages qui composent ce premier volume. Tout est magnifiquement pesé, emballé ; chaque mot est savamment choisi et l'on en vient presque à considérer cette histoire tout ce qu'il y a de plus basique d'oeil nouveau. Vous ne me croyez pas, lisez donc les deux premières pages ! Elle nous emmène tout doucement dans l'univers de Kvothe et disent tout sans rien dévoiler.
Pour ne pas vous gâcher la lecture, je ne vous parlerai pas de l'épisode dans les bois ni de celui du bâteau ni de celui se déroulant sur les toits de l'université. Tous valent leur pesant d'or et témoigne du talent immense d'un auteur qui n'écrit pourtant là que son premier roman. Page après page, Rothfuss nous parle de silence, de musique et d'amour avec un telle sincérité, une telle simplicité qu'on ne peut pas s'échapper au charme si tant est que l'on en ait envie. Et nous voilà happésdans un roman qu'on aimerait ne jamais finir.
9/10 A moins d'une grosse surprise, nous tenons là le roman de fantasy de l'année. Le meilleur bouquin de fantasy depuis Les Mensonges de Locke Lamora. D'une simplicité déconcertante et rafraîchissante, Le Nom du Vent fait partie des romans que l'on oublie pas, de ceux qui comptent déjà, et tandis que la suite figure tout en haut de ma liste d'achat, je me prends à écrire dans ma tête la suite des aventures de Kvote. La fantasy a encore de belles histoires à nous raconter, en voilà une preuve éclatante ! Rothfuss nous rappelle la plus fondamentale des leçons : Les plus belles des histoires sont aussi les plus simples !
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