Diwar-benn an oberour
Oberour François Tacot |
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Marianne / George Sand / Magnard (2009)
Titl : Marianne Doare an teul : testenn voulet Oberourien : George Sand, Oberour ; François Tacot, Saver rakskrid, ... Embanner : Magnard, 2009 Dastumad : Classiques & contemporains num. 105 Niver a bajennoù : 142 p ISBN/ISSN/EAN : 978-2-210-75534-5 Priz : 3,50 € Yezh : Galleg (fre) Diverradenn : « Marianne m’a profondément ému et deux ou trois fois j’ai pleuré. Je me suis reconnu dans le personnage de Pierre. Certaines pages me semblaient des fragments de mes mémoires si j’avais le talent de les écrire de cette manière ! Comme tout cela est charmant, poétique et vrai !... Marianne m’a littéralement enchanté. Les Anglais sont de mon avis car dans le dernier numéro de l’Athenœum on vous a fait un très bel article. Saviez-vous cela ? Ainsi donc pour cette fois je vous admire pleinement et sans la moindre réserve. »
C’est ainsi que Flaubert faisait part à George Sand de tout son enthousiasme après avoir lu Marianne. Ce roman court, que l’on pourrait rapprocher, par la taille, de « La Mare au diable » est incontestablement aujourd’hui un chef-d’œuvre méconnu. Pas une réédition depuis 1877. Et pourtant ! Dernier roman achevé par George Sand, quelques mois seulement avant sa mort, alors qu’elle approchait de son soixante-douzième anniversaire, Marianne, par sa concision même, semble le concentré de toute une œuvre – prolifique – voire de toute une vie. Comme Stendhal, George Sand aurait pu écrire : « L’amour a toujours été pour moi la plus grande des affaires, ou plutôt la seule. » Et ici, pas de superflu, quelques personnages seulement au centre de la scène, Pierre, un quadragénaire timide revenu vivre auprès de sa mère après de multiples aventures peu fructueuses, (c’est le personnage auquel Flaubert s’identifie), Marianne, une jeune voisine solitaire et secrète que Pierre connaît depuis fort longtemps, et cette campagne immuable du centre de la France, si chère à George Sand, avec ses fermes, ses marchés, ses juments. Rien ici ne semble devoir bouger, les liens humains paraissent fossilisés, à jamais scellés, lorsqu’on annonce l’arrivée d’un jeune artiste peintre parisien envoyé par son père en quête d’une épouse. Ce dernier fera bien vite des avances à Marianne mais sa venue n’aura fait que révéler à la jeune femme le fond de son cœur, son amour secret pour Pierre avec qui elle partage depuis si longtemps les mêmes paysages.
Notenn diwar-benn danvez an teul : Marianne est un roman étonnamment simple, presque sans surprise, mais porté par le génie de George Sand, ses éclairs inimitables, son sens du portrait, son goût des fins heureuses au moment où, précisément, le dénouement de sa propre vie approche. Elle nous conduit ici au bout de nos jardins secrets.
Doare an teul : levr faltazi Marianne [testenn voulet] / George Sand, Oberour ; François Tacot, Saver rakskrid, ... . - Magnard, 2009 . - 142 p. - (Classiques & contemporains; 105) .
ISBN : 978-2-210-75534-5 : 3,50 €
Yezh : Galleg (fre)
Diverradenn : « Marianne m’a profondément ému et deux ou trois fois j’ai pleuré. Je me suis reconnu dans le personnage de Pierre. Certaines pages me semblaient des fragments de mes mémoires si j’avais le talent de les écrire de cette manière ! Comme tout cela est charmant, poétique et vrai !... Marianne m’a littéralement enchanté. Les Anglais sont de mon avis car dans le dernier numéro de l’Athenœum on vous a fait un très bel article. Saviez-vous cela ? Ainsi donc pour cette fois je vous admire pleinement et sans la moindre réserve. »
C’est ainsi que Flaubert faisait part à George Sand de tout son enthousiasme après avoir lu Marianne. Ce roman court, que l’on pourrait rapprocher, par la taille, de « La Mare au diable » est incontestablement aujourd’hui un chef-d’œuvre méconnu. Pas une réédition depuis 1877. Et pourtant ! Dernier roman achevé par George Sand, quelques mois seulement avant sa mort, alors qu’elle approchait de son soixante-douzième anniversaire, Marianne, par sa concision même, semble le concentré de toute une œuvre – prolifique – voire de toute une vie. Comme Stendhal, George Sand aurait pu écrire : « L’amour a toujours été pour moi la plus grande des affaires, ou plutôt la seule. » Et ici, pas de superflu, quelques personnages seulement au centre de la scène, Pierre, un quadragénaire timide revenu vivre auprès de sa mère après de multiples aventures peu fructueuses, (c’est le personnage auquel Flaubert s’identifie), Marianne, une jeune voisine solitaire et secrète que Pierre connaît depuis fort longtemps, et cette campagne immuable du centre de la France, si chère à George Sand, avec ses fermes, ses marchés, ses juments. Rien ici ne semble devoir bouger, les liens humains paraissent fossilisés, à jamais scellés, lorsqu’on annonce l’arrivée d’un jeune artiste peintre parisien envoyé par son père en quête d’une épouse. Ce dernier fera bien vite des avances à Marianne mais sa venue n’aura fait que révéler à la jeune femme le fond de son cœur, son amour secret pour Pierre avec qui elle partage depuis si longtemps les mêmes paysages.
Notenn diwar-benn danvez an teul : Marianne est un roman étonnamment simple, presque sans surprise, mais porté par le génie de George Sand, ses éclairs inimitables, son sens du portrait, son goût des fins heureuses au moment où, précisément, le dénouement de sa propre vie approche. Elle nous conduit ici au bout de nos jardins secrets.
Doare an teul : levr faltazi Da vezañ miret
Mirout an teul-mañ
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