Diwar-benn un dastumad
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Les Poilus / Roger Laouénan / Télégramme (2003)
Titl : Les Poilus : dans les tranchées de la Grande Guerre Doare an teul : testenn voulet Oberourien : Roger Laouénan, Oberour Embanner : Télégramme, 2003 Dastumad : Les images de l'Histoire Niver a bajennoù : 114 p ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84833-020-4 Yezh : Galleg (fre) Gerioù-al'hwez : brezel bed : 1914-1918 Notenn diwar-benn danvez an teul : Sur les cinquante et un mois et demie de guerre, quarante trois environ eurent pour dénominateur commun la tranchée.
Exception faite des brèves et sanglantes offensives d'Artois et de Champagne en 1915, de la Somme en 1916 (Verdun fut aussi une bataille des tranchées), du Chemin des Dames en 1917, et de la contre-offensive alliée en 1918. La tranchée a façonné le Poilu. Elle fut le lieu clos de l'angoisse, de la peur, de l'ennui, le golgotha d'un interminable calvaire. " Nous avons connu l'incommunicable " a écrit Maurice Genevois.
L'attaque est mouvement courant, sautant dans les trous d'obus, haletant, le soldat ne pense qu'à l'objectif. La tranchée est immobilité, attente. Un face à face gris, monotone avec la mort imprévisible. Ici, le Poilu décompté sa vie en jours, en heures. Son existence n'a plus d'horizon - aujourd'hui, à ses pieds un camarade brisé, demain son tour ? Le sens du devoir, enchaîné dans les mailles de la discipline, le rive à son trou.
En tranchée, la Camarde prend son temps, choisit ses proies, distille goutte à goutte sa boulimie sanguinaire. Les grands sillons de la guerre s'ensemencent du sang des hommes. Archétype du guerrier de 14-18, le breton paysan représentait une " chair à canons " idéale. Une Bretagne du 19e siècle est venue agoniser dans ces galeries de taupe. Aujourd'hui, les portes de l'Histoire se sont ouvertes toutes grandes pour ces géants anonymes et muets.Doare an teul : teul-titouriñ Les Poilus : dans les tranchées de la Grande Guerre [testenn voulet] / Roger Laouénan, Oberour . - Télégramme, 2003 . - 114 p. - (Les images de l'Histoire) .
ISBN : 978-2-84833-020-4
Yezh : Galleg (fre)
Gerioù-al'hwez : brezel bed : 1914-1918 Notenn diwar-benn danvez an teul : Sur les cinquante et un mois et demie de guerre, quarante trois environ eurent pour dénominateur commun la tranchée.
Exception faite des brèves et sanglantes offensives d'Artois et de Champagne en 1915, de la Somme en 1916 (Verdun fut aussi une bataille des tranchées), du Chemin des Dames en 1917, et de la contre-offensive alliée en 1918. La tranchée a façonné le Poilu. Elle fut le lieu clos de l'angoisse, de la peur, de l'ennui, le golgotha d'un interminable calvaire. " Nous avons connu l'incommunicable " a écrit Maurice Genevois.
L'attaque est mouvement courant, sautant dans les trous d'obus, haletant, le soldat ne pense qu'à l'objectif. La tranchée est immobilité, attente. Un face à face gris, monotone avec la mort imprévisible. Ici, le Poilu décompté sa vie en jours, en heures. Son existence n'a plus d'horizon - aujourd'hui, à ses pieds un camarade brisé, demain son tour ? Le sens du devoir, enchaîné dans les mailles de la discipline, le rive à son trou.
En tranchée, la Camarde prend son temps, choisit ses proies, distille goutte à goutte sa boulimie sanguinaire. Les grands sillons de la guerre s'ensemencent du sang des hommes. Archétype du guerrier de 14-18, le breton paysan représentait une " chair à canons " idéale. Une Bretagne du 19e siècle est venue agoniser dans ces galeries de taupe. Aujourd'hui, les portes de l'Histoire se sont ouvertes toutes grandes pour ces géants anonymes et muets.Doare an teul : teul-titouriñ Da vezañ miret
Mirout an teul-mañ
Skouerennoù (1)
Cote Section Localisation Code-barres Statud Tem 940.3 LAO teul-titouriñ Plijidi 000878 E stad vat
Vak