Titl : |
La guerre de Troie n'aura pas lieu |
Doare an teul : |
testenn voulet |
Oberourien : |
Jean Giraudoux (1882-1944), Oberour ; Henri Baudin, Notenner |
Embanner : |
Bordas, 1970 |
Dastumad : |
Univers des Lettres |
Niver a bajennoù : |
127 p |
Notenn hollek : |
Notennoù war buhez an aozour - notennoù istorel ha lennegel - |
Yezh : |
Galleg (fre) |
Diverradenn : |
Acte I
Durant les 10 scènes de l'acte I, l'intrigue s'expose sous les yeux des spectateurs. Hector rentre de la guerre, las, et apprend l'enlèvement d'Hélène par son frère Pâris. Se rendant compte de l'enjeux qu'elle représente et de la guerre qui menace contre les Grecs, il décide avec sa femme Andromaque de convaincre Pâris de la rendre. Celui-ci s'en remet à leur père et roi de Troie, Priam, qui acceptera seulement si Hélène consent elle-même à revenir en Grèce. A la scène 7, Pâris demande à celle-ci de refuser. Puis Hector interroge Hélène, qui tergiverse. L'acte I se termine par l'apparition de la Paix malade.
Acte II
Devant les portes de la guerre, qui doivent être fermées en signe de période pacifique, Hélène tente en vain de séduire Troïlus, le jeune fils de Priam. S'ensuit le conseil de guerre, où s'opposent deux camps, les pacifiques contre les belliqueux. Après la cérémonie de fermeture des portes, Andromaque, accompagnée d'Hécube, la mère d'Hector et Pâris, et femme de Priam, continue la négociation avec Hélène pour qu'elle parte et évite la guerre en utilisant la jeune Polyxène pour l'attendrir. C'est un échec. Oiax, un Grec belliqueux, précède l'ambassade grecque menée par Ulysse. Il provoque Hector, qui veut absolument éviter la guerre et tourne habilement la situation à son avantage et à l'encontre de Démokos, le poète troyen belliqueux. Il y a durant ces trois scènes un comique de geste avec trois gifles. Hector gagne alors l'admiration d'Oiax. Puis arrive l'ambassade grecque et les dieux interviennent via Iris la messagère pour éloigner la foule. Hector et Ulysse sont ainsi en tête-à-tête, et ce dernier, qui apparaissait avant méfiant et antipathique, se montre pacifiste à son tour. Puis, alors qu'Hector croyait avoir gagné la paix, Oiax réapparait ivre et le provoque à nouveau. Démokos crie à la vengeance et Hector, à bout de nerfs, le tue avec son javelot. Avant de mourir, le poète hurle que c'est Oiax qui l'a tué et l'on déclare la guerre. Les portes de la guerre se rouvrent sur Hélène et Troïlus qui s'embrassent. La guerre de Troie aura donc lieu. |
Notenn diwar-benn danvez an teul : |
Pezh-c'hoari a-vreman awenet gant mojenn Troie. |
Doare an teul : |
levr faltazi |
La guerre de Troie n'aura pas lieu [testenn voulet] / Jean Giraudoux (1882-1944), Oberour ; Henri Baudin, Notenner . - Bordas, 1970 . - 127 p. - ( Univers des Lettres) . Notennoù war buhez an aozour - notennoù istorel ha lennegel - Yezh : Galleg ( fre)
Diverradenn : |
Acte I
Durant les 10 scènes de l'acte I, l'intrigue s'expose sous les yeux des spectateurs. Hector rentre de la guerre, las, et apprend l'enlèvement d'Hélène par son frère Pâris. Se rendant compte de l'enjeux qu'elle représente et de la guerre qui menace contre les Grecs, il décide avec sa femme Andromaque de convaincre Pâris de la rendre. Celui-ci s'en remet à leur père et roi de Troie, Priam, qui acceptera seulement si Hélène consent elle-même à revenir en Grèce. A la scène 7, Pâris demande à celle-ci de refuser. Puis Hector interroge Hélène, qui tergiverse. L'acte I se termine par l'apparition de la Paix malade.
Acte II
Devant les portes de la guerre, qui doivent être fermées en signe de période pacifique, Hélène tente en vain de séduire Troïlus, le jeune fils de Priam. S'ensuit le conseil de guerre, où s'opposent deux camps, les pacifiques contre les belliqueux. Après la cérémonie de fermeture des portes, Andromaque, accompagnée d'Hécube, la mère d'Hector et Pâris, et femme de Priam, continue la négociation avec Hélène pour qu'elle parte et évite la guerre en utilisant la jeune Polyxène pour l'attendrir. C'est un échec. Oiax, un Grec belliqueux, précède l'ambassade grecque menée par Ulysse. Il provoque Hector, qui veut absolument éviter la guerre et tourne habilement la situation à son avantage et à l'encontre de Démokos, le poète troyen belliqueux. Il y a durant ces trois scènes un comique de geste avec trois gifles. Hector gagne alors l'admiration d'Oiax. Puis arrive l'ambassade grecque et les dieux interviennent via Iris la messagère pour éloigner la foule. Hector et Ulysse sont ainsi en tête-à-tête, et ce dernier, qui apparaissait avant méfiant et antipathique, se montre pacifiste à son tour. Puis, alors qu'Hector croyait avoir gagné la paix, Oiax réapparait ivre et le provoque à nouveau. Démokos crie à la vengeance et Hector, à bout de nerfs, le tue avec son javelot. Avant de mourir, le poète hurle que c'est Oiax qui l'a tué et l'on déclare la guerre. Les portes de la guerre se rouvrent sur Hélène et Troïlus qui s'embrassent. La guerre de Troie aura donc lieu. |
Notenn diwar-benn danvez an teul : |
Pezh-c'hoari a-vreman awenet gant mojenn Troie. |
Doare an teul : |
levr faltazi |
|