Titl : |
L'Indien du Reich |
Doare an teul : |
testenn voulet |
Oberourien : |
Michel Renouard, Oberour |
Embanner : |
Privat, 2007 |
Niver a bajennoù : |
412 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7089-5851-7 |
Priz : |
19 € |
Yezh : |
Galleg (fre) |
Diverradenn : |
L'opération Bushido reste l'un des secrets d'État les mieux gardés de la Deuxième Guerre mondiale. Seuls quelques biographes du chef nationaliste indien Subhas Chandra Bose l'évoquent sous forme d'hypothèse dans une note discrète en bas de page. Les historiens anglais ou américains n'y font aucune allusion.
C'est une série d'heureux hasards - ce que les Anglais appellent joliment «serendipity» -, qui m'a conduit, dès 1963, sur la route de Bushido. Je vivais alors à Carlisle, dans le Nord de l'Angleterre, tout en haut de la colline St Ann's, dans un bungalow où - j'allais bientôt l'apprendre - avait vécu pendant la guerre un certain colonel Kevin Barnes. La rumeur voulait qu'il eût été l'un des maîtres de l'espionnage.
Un soir où je prenais une vodka-orange au bar du Crown and Mitre Hôtel, je surpris la conversation de deux habitués. Us me paraissaient bien vieux, c'est-à-dire qu'ils avaient l'âge qui est le mien aujourd'hui. Ces deux vieillards donc, à l'évidence très portés sur le whisky, évoquaient les heures héroïques de «Pater-noster». Des ministres anglicans, peut-être ? La conversation se poursuivit et il m'apparut alors que ce Paternoster n'avait rien de religieux. Il s'agissait en fait de la rue éponyme située à deux pas de l'hôtel. L'alcool aidant, les deux comparses se montrèrent plus prolixes : Paternoster Row était pendant la guerre le QG d'un service ultrasecret d'espionnage, de contre-espionnage et d'actions spéciales que dirigeait le colonel Barnes, celui-là même qui avait vécu dans le bungalow que j'occupais alors. |
Doare an teul : |
levr faltazi |
Rumm : |
romant |
L'Indien du Reich [testenn voulet] / Michel Renouard, Oberour . - Privat, 2007 . - 412 p. ISBN : 978-2-7089-5851-7 : 19 € Yezh : Galleg ( fre)
Diverradenn : |
L'opération Bushido reste l'un des secrets d'État les mieux gardés de la Deuxième Guerre mondiale. Seuls quelques biographes du chef nationaliste indien Subhas Chandra Bose l'évoquent sous forme d'hypothèse dans une note discrète en bas de page. Les historiens anglais ou américains n'y font aucune allusion.
C'est une série d'heureux hasards - ce que les Anglais appellent joliment «serendipity» -, qui m'a conduit, dès 1963, sur la route de Bushido. Je vivais alors à Carlisle, dans le Nord de l'Angleterre, tout en haut de la colline St Ann's, dans un bungalow où - j'allais bientôt l'apprendre - avait vécu pendant la guerre un certain colonel Kevin Barnes. La rumeur voulait qu'il eût été l'un des maîtres de l'espionnage.
Un soir où je prenais une vodka-orange au bar du Crown and Mitre Hôtel, je surpris la conversation de deux habitués. Us me paraissaient bien vieux, c'est-à-dire qu'ils avaient l'âge qui est le mien aujourd'hui. Ces deux vieillards donc, à l'évidence très portés sur le whisky, évoquaient les heures héroïques de «Pater-noster». Des ministres anglicans, peut-être ? La conversation se poursuivit et il m'apparut alors que ce Paternoster n'avait rien de religieux. Il s'agissait en fait de la rue éponyme située à deux pas de l'hôtel. L'alcool aidant, les deux comparses se montrèrent plus prolixes : Paternoster Row était pendant la guerre le QG d'un service ultrasecret d'espionnage, de contre-espionnage et d'actions spéciales que dirigeait le colonel Barnes, celui-là même qui avait vécu dans le bungalow que j'occupais alors. |
Doare an teul : |
levr faltazi |
Rumm : |
romant |
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