Titl : |
Les champs d'honneur |
Doare an teul : |
testenn voulet |
Oberourien : |
Jean Rouaud, Oberour |
Embanner : |
Flammarion, 2019 |
Dastumad : |
Étonnants classiques |
Niver a bajennoù : |
217 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-08-148747-5 |
Yezh : |
Galleg (fre) |
Diverradenn : |
Que ce roman ait reçu le Prix Goncourt ne m'a pas surpris une seconde tant la langue est somptueuse. Chaque phrase est un petit diamant taillé à la perfection. le style est même à ce point exigeant, que chaque fois que ma concentration fléchissait, je devais relire un paragraphe entier pour comprendre ce qu'avait voulu dire l'auteur. Voilà pour la forme.
Concernant le fond, j'avoue être davantage partagé. Alors certes, la qualité de l'écriture est de nature à nous faire apprécier un récit qui, sinon, n'engendrerait pas l'enthousiasme. Les évènements qui nous sont narrés sont en effet de la plus grande banalité. On y parle même de la pluie (et pas du beau temps). On y parle surtout d'une famille, sans aucun doute aussi honorable qu'une autre, las ! il ne s'agit pas de la nôtre, et l'intérêt qu'on peut trouver à lire ses péripéties en est amoindri. D'autant plus, et là, cela ne vaut bien entendu que pour moi, que cette famille et les évènements qu'elle subit sont à des lieues de ce que j'ai moi-même pu vivre. Autrement dit, à aucun moment je ne me suis identifié aux personnages.
Pour aller au bout de ma confession, j'ajouterai que je me suis par moment ennuyé et c'est avec une certaine difficulté que je suis venu à bout du roman. Pour utiliser une métaphore qui vaut ce qu'elle vaut, c'est comme si j'étais dans un musée rempli d'oeuvres magnifiques avec des chaussures trop petites. La hâte d'en finir serait la même.
À lire donc pour ceux qui mettent la beauté de la langue par-dessus tout.
Ceci ne remet par contre pas en cause le fait que je lirai avec plaisir d'autres romans du même auteur. |
Doare an teul : |
levr faltazi |
Les champs d'honneur [testenn voulet] / Jean Rouaud, Oberour . - Flammarion, 2019 . - 217 p.. - ( Étonnants classiques) . ISBN : 978-2-08-148747-5 Yezh : Galleg ( fre)
Diverradenn : |
Que ce roman ait reçu le Prix Goncourt ne m'a pas surpris une seconde tant la langue est somptueuse. Chaque phrase est un petit diamant taillé à la perfection. le style est même à ce point exigeant, que chaque fois que ma concentration fléchissait, je devais relire un paragraphe entier pour comprendre ce qu'avait voulu dire l'auteur. Voilà pour la forme.
Concernant le fond, j'avoue être davantage partagé. Alors certes, la qualité de l'écriture est de nature à nous faire apprécier un récit qui, sinon, n'engendrerait pas l'enthousiasme. Les évènements qui nous sont narrés sont en effet de la plus grande banalité. On y parle même de la pluie (et pas du beau temps). On y parle surtout d'une famille, sans aucun doute aussi honorable qu'une autre, las ! il ne s'agit pas de la nôtre, et l'intérêt qu'on peut trouver à lire ses péripéties en est amoindri. D'autant plus, et là, cela ne vaut bien entendu que pour moi, que cette famille et les évènements qu'elle subit sont à des lieues de ce que j'ai moi-même pu vivre. Autrement dit, à aucun moment je ne me suis identifié aux personnages.
Pour aller au bout de ma confession, j'ajouterai que je me suis par moment ennuyé et c'est avec une certaine difficulté que je suis venu à bout du roman. Pour utiliser une métaphore qui vaut ce qu'elle vaut, c'est comme si j'étais dans un musée rempli d'oeuvres magnifiques avec des chaussures trop petites. La hâte d'en finir serait la même.
À lire donc pour ceux qui mettent la beauté de la langue par-dessus tout.
Ceci ne remet par contre pas en cause le fait que je lirai avec plaisir d'autres romans du même auteur. |
Doare an teul : |
levr faltazi |
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