Titl : |
Phares du Ponant : L'éclairage des côtes du Finistère de la fin du XVIIème siècle à 1920 |
Doare an teul : |
testenn voulet |
Oberourien : |
Daniel Collet, Oberour |
Embanner : |
Skol Vreizh, 1992 |
Dastumad : |
Collection bleue num. 26 |
Niver a bajennoù : |
84 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
2-9003313-54-7 |
Yezh : |
Galleg (fre) |
Gerioù-al'hwez : |
aod mor Penn-ar-Bed |
Diverradenn : |
Dès l'antiquité, des tours à feu jalonnaient les côtes de Basse Egypte. La plus célèbre fut cette d'Alexandrie, bâtie au IIIe siècle avant J.C., sur l'île de Pharos. Sur cette tour de marbre blanc, l'une des sept merveilles du monde, un feu était entretenu en permanence. Sa clarté la nuit, sa fumée le jour, guidaient les navigateurs. La tour a disparu mais son nom est resté : Pharos - phare. La présence de tours à feu - tour-tan en breton - sur les côtes armoricaines est probablement très ancienne, en raison des dangers du littoral et de l'importance du trafic maritime dès l'Antiquité. Le feu permanent le plus anciennement attesté à ce jour est celui de l'abbaye de Saint-Mathieu qui, dès le XVe siècle, indiquait l'entrée du goulet menant à la rade de Brest. A partir du XVIIe siècle, un véritable réseau d'éclairage des côtes occidentales de la Bretagne est progressivement mis en place. En effet, les mille et un piège de l'Iroise, de la Chaussée de Sein aux parages d'Ouessant menacent les navires qui empruntent l'une des principales voies maritimes des temps modernes. Au XIXe siècle, le réseau s'étoffe et se perfectionne avec la création d'un service des phares par Napoléon en 1806, et l'invention du système de lentilles à échelons par Augustin Fresnel en 1821. Aujourd'hui, les phares du Ponant constituent l'un des réseaux les plus denses du monde. Saint-Mathieu, le Stiff, Créach, Ar Men, Kéréon, Eckmühl... sont autant de phares mythiques que Daniel Collet évoque dans son ouvrage consacré à l'éclairage des côtes du Finistère de 1690 à 1920.
|
Doare an teul : |
teul-titouriñ |
Phares du Ponant : L'éclairage des côtes du Finistère de la fin du XVIIème siècle à 1920 [testenn voulet] / Daniel Collet, Oberour . - Skol Vreizh, 1992 . - 84 p.. - ( Collection bleue; 26) . ISSN : 2-9003313-54-7 Yezh : Galleg ( fre)
Gerioù-al'hwez : |
aod mor Penn-ar-Bed |
Diverradenn : |
Dès l'antiquité, des tours à feu jalonnaient les côtes de Basse Egypte. La plus célèbre fut cette d'Alexandrie, bâtie au IIIe siècle avant J.C., sur l'île de Pharos. Sur cette tour de marbre blanc, l'une des sept merveilles du monde, un feu était entretenu en permanence. Sa clarté la nuit, sa fumée le jour, guidaient les navigateurs. La tour a disparu mais son nom est resté : Pharos - phare. La présence de tours à feu - tour-tan en breton - sur les côtes armoricaines est probablement très ancienne, en raison des dangers du littoral et de l'importance du trafic maritime dès l'Antiquité. Le feu permanent le plus anciennement attesté à ce jour est celui de l'abbaye de Saint-Mathieu qui, dès le XVe siècle, indiquait l'entrée du goulet menant à la rade de Brest. A partir du XVIIe siècle, un véritable réseau d'éclairage des côtes occidentales de la Bretagne est progressivement mis en place. En effet, les mille et un piège de l'Iroise, de la Chaussée de Sein aux parages d'Ouessant menacent les navires qui empruntent l'une des principales voies maritimes des temps modernes. Au XIXe siècle, le réseau s'étoffe et se perfectionne avec la création d'un service des phares par Napoléon en 1806, et l'invention du système de lentilles à échelons par Augustin Fresnel en 1821. Aujourd'hui, les phares du Ponant constituent l'un des réseaux les plus denses du monde. Saint-Mathieu, le Stiff, Créach, Ar Men, Kéréon, Eckmühl... sont autant de phares mythiques que Daniel Collet évoque dans son ouvrage consacré à l'éclairage des côtes du Finistère de 1690 à 1920.
|
Doare an teul : |
teul-titouriñ |
| |