Titl an heuliad : |
Les Boussardel |
Titl : |
Les grilles d'or |
Doare an teul : |
testenn voulet |
Oberourien : |
Philippe Hériat, Oberour |
Embanner : |
Gallimard, 1957 |
Dastumad : |
Folio num. 277 |
Niver a bajennoù : |
435 p |
Yezh : |
Galleg (fre) |
Diverradenn : |
Agnès montait la main sut la rampe, et son émotion grandissait à mesure... Dans cette construction parisienne sommeillait son passé, enlacé à celui de la maison. Il se réveil-lait à son approche après une longue attente. L’hôtel Boussardel avait une âme, lourde, impure et complexe, mais une âme, comme en ont une toutes les demeures. Agnès n’ignorait aucun des détours et des pièges de l’édifice bientôt centenaire ; elle s’y était morfondue, elle y avait souffert, elle s’en était échappée une fois dans un sentiment de délivrance, une autre fois dans un sentiment d’horreur, elle n’en avait jamais eu la nostalgie, mais elle y rentrait, et elle reconnaissait l’âme de la maison, et son odeur. (4vet pajenn ar golo) |
Doare an teul : |
levr faltazi |
Rumm : |
romant |
Les Boussardel. Les grilles d'or [testenn voulet] / Philippe Hériat, Oberour . - Gallimard, 1957 . - 435 p. - ( Folio; 277) . Yezh : Galleg ( fre)
Diverradenn : |
Agnès montait la main sut la rampe, et son émotion grandissait à mesure... Dans cette construction parisienne sommeillait son passé, enlacé à celui de la maison. Il se réveil-lait à son approche après une longue attente. L’hôtel Boussardel avait une âme, lourde, impure et complexe, mais une âme, comme en ont une toutes les demeures. Agnès n’ignorait aucun des détours et des pièges de l’édifice bientôt centenaire ; elle s’y était morfondue, elle y avait souffert, elle s’en était échappée une fois dans un sentiment de délivrance, une autre fois dans un sentiment d’horreur, elle n’en avait jamais eu la nostalgie, mais elle y rentrait, et elle reconnaissait l’âme de la maison, et son odeur. (4vet pajenn ar golo) |
Doare an teul : |
levr faltazi |
Rumm : |
romant |
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