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Cinéma ; suivi de Hitchcock, par exemple / Tanguy Viel / Les Editions de minuit (2018)
Titl : Cinéma ; suivi de Hitchcock, par exemple Doare an teul : testenn voulet Oberourien : Tanguy Viel, Oberour Embanner : Les Editions de minuit, 2018 Niver a bajennoù : 154 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7073-4439-7 Priz : 7,50 € Yezh : Galleg (fre) Diverradenn : Celui qui se présente ici comme narrateur en est donc réduit à parler d’un film, d’un seul film, du même film qu’il a vu des dizaines et des dizaines de fois. Toute remarque, tout commentaire, il les a notés, consignés dans un cahier, jour après jour. Son existence est minée par le film. Ses goûts et ses jugements, il les doit au film. Ses amis comme ses ennemis, il les doit à l’opinion qu’ils se sont faite sur le film. À vrai dire, sa vie ne tient qu’à un film.
Évidemment, Cinéma est un roman, et l’on se doute qu’il ne s’agit pas de parler d’un film, de discourir sur un film. Il s’agirait plutôt d’une tentative renversée d’adaptation, au sens où ce mot est employé lorsqu’un cinéaste s’empare d’un livre, un livre qui le hanterait au point qu’il lui faille aussi en finir avec cette fascination, s’en débarrasser en tâchant d’en percer le mystère. En finir, en somme, à la manière du limier attaché aux basques de l’assassin, avec ce rapport d’admiration-répulsion que les meilleurs détectives de la littérature policière entretiennent toujours avec l’homme qu’ils chassent pour le rabattre vers le lecteur jusqu’à l’hallali final.Doare an teul : levr faltazi Rumm : romant Cinéma ; suivi de Hitchcock, par exemple [testenn voulet] / Tanguy Viel, Oberour . - Les Editions de minuit, 2018 . - 154 p.
ISBN : 978-2-7073-4439-7 : 7,50 €
Yezh : Galleg (fre)
Diverradenn : Celui qui se présente ici comme narrateur en est donc réduit à parler d’un film, d’un seul film, du même film qu’il a vu des dizaines et des dizaines de fois. Toute remarque, tout commentaire, il les a notés, consignés dans un cahier, jour après jour. Son existence est minée par le film. Ses goûts et ses jugements, il les doit au film. Ses amis comme ses ennemis, il les doit à l’opinion qu’ils se sont faite sur le film. À vrai dire, sa vie ne tient qu’à un film.
Évidemment, Cinéma est un roman, et l’on se doute qu’il ne s’agit pas de parler d’un film, de discourir sur un film. Il s’agirait plutôt d’une tentative renversée d’adaptation, au sens où ce mot est employé lorsqu’un cinéaste s’empare d’un livre, un livre qui le hanterait au point qu’il lui faille aussi en finir avec cette fascination, s’en débarrasser en tâchant d’en percer le mystère. En finir, en somme, à la manière du limier attaché aux basques de l’assassin, avec ce rapport d’admiration-répulsion que les meilleurs détectives de la littérature policière entretiennent toujours avec l’homme qu’ils chassent pour le rabattre vers le lecteur jusqu’à l’hallali final.Doare an teul : levr faltazi Rumm : romant Da vezañ miret
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Skouerennoù (2)
Cote Section Localisation Code-barres Statud Tem RG VIE lennegezh Karaez 503908 Vak RG VIE lennegezh Karaez 504013 Vak La fille qu'on appelle / Tanguy Viel / 2021
Titl : La fille qu'on appelle Doare an teul : testenn voulet Oberourien : Tanguy Viel Embannet er bloavezh : 2021 Niver a bajennoù : 173 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7073-4732-9 Priz : 16 € Yezh : Galleg (fre) Diverradenn : Quand il n'est pas sur un ring à boxer, Max Le Corre est chauffeur pour le maire de la ville. Il est surtout le père de Laura qui, du haut de ses vingt ans, a décidé de revenir vivre avec lui. Alors Max se dit que ce serait une bonne idée si le maire pouvait l'aider à trouver un logement. Doare an teul : levr faltazi Rumm : romant La fille qu'on appelle [testenn voulet] / Tanguy Viel . - 2021 . - 173 p.
ISBN : 978-2-7073-4732-9 : 16 €
Yezh : Galleg (fre)
Diverradenn : Quand il n'est pas sur un ring à boxer, Max Le Corre est chauffeur pour le maire de la ville. Il est surtout le père de Laura qui, du haut de ses vingt ans, a décidé de revenir vivre avec lui. Alors Max se dit que ce serait une bonne idée si le maire pouvait l'aider à trouver un logement. Doare an teul : levr faltazi Rumm : romant Da vezañ miret
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Skouerennoù (1)
Cote Section Localisation Code-barres Statud Tem RG VIE lennegezh Karaez 504195 Vak Paris-Brest / Tanguy Viel / Les Editions de minuit (2013)
Titl : Paris-Brest Doare an teul : testenn voulet Oberourien : Tanguy Viel, Oberour Embanner : Les Editions de minuit, 2013 Dastumad : Double Niver a bajennoù : 173 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7073-2297-5 Priz : 7 € Yezh : Galleg (fre) Diverradenn : Il est évident que la fortune pour le moins tardive de ma grand-mère a joué un rôle important dans cette histoire. Sans tout cet argent, mes parents ne seraient jamais revenus s'installer dans le Finistère. Et moi-même sans doute, je n'aurais jamais quitté Brest pour habiter Paris. Mais le vrai problème est encore ailleurs, quand il a fallu revenir des années plus tard et faire le trajet dans l'autre sens, de Paris vers Brest.
Paris-Brest est une histoire d’allers et retours. Tout part et revient à Brest, au bout des terres, omniprésent dans l’univers de Tanguy Viel. Une ville qui aurait pu renaître de ses cendres dans une belle utopie architecturale. Mais « quelques riches grincheux » n’ont rien voulu céder de leurs privilèges, ils ont gardé pour eux la vue sur la baie et le large. On retrouve dans Paris-Brest les motifs qui sous-tendent les livres précédents.
L’Absolue perfection du crime (2001) et Insoupçonnable (2006) : la trahison, les faux frères, le fossé des classes, les efforts dérisoires des pauvres pour s’approprier les privilèges des riches. En revisitant avec une grande rigueur le roman noir, ce jeune romancier (il est né en 1973) construit une œuvre mélancolique, non sans humour. Son écriture va en se dépouillant, toujours aussi efficace, précise, visuelle, d’une remarquable économie.
Il s’agit, dans Paris-Brest, d’un roman familial, à composante autobiographique. Ou plutôt de deux : celui que nous lisons, raconté par un des acteurs, le fils, et, enchâssé comme dans une poupée ruse, celui qu’il a écrit, pour effacer le mal, au cours d’une éclipse parisienne de trois ans. Il y a transposé « des choses sur nous », comme dit la mère. De celui-là, nous ne saurons que ce que le fils nous en dit.
L’argent est le moteur de cette histoire. « Pour ma mère, expliquais-je au fils Kermeur, le monde est très simple, le monde est une sorte de grand cercle et au milieu, il y a une montagne d’argent et sans cesse des gens entrent dans le cercle pour essayer de gravir la montagne et planter un drapeau en haut. » Le fils Kermeur est « au centre de l’échiquier », un pion essentiel et menaçant, seul élément extérieur au microcosme familial.
La mère, « qui n’aime pas les pauvres », le soupçonne de vouloir s’emparer de la fortune qui lui est arrivée par une voie inattendue. Et comme ils ont un contentieux qui date de l’enfance des deux garçons, elle a de bonnes raisons d’avoir peur. La grand-mère a conclu un pacte avec un très vieux monsieur rencontré au Cercle marin. Elle l’a accompagné quelques années, jusqu’à la mort. Ce viager lui a rapporté dix-huit millions et l’appartement sur la baie.
A la seule condition qu’elle garde à son service la femme de ménage. Or cette femme est la mère du fils Kermeur, ce voyou, ce voleur, que la mère pensait avoir éloigné de son fils. Avec elle, l’ennemi de classe est dans la place. La mère en a des crises de spasmophilie. D’autant plus qu’elle-même est au loin, exilée dans le sud de la France, à vendre, mal, des cartes postales. Car, par un mouvement inverse de la fortune, le scandale a frappé le père, accusé d’avoir creusé un trou de quatorze millions dans la caisse du Stade brestois dont il était vice-président.
Le fils a refusé de suivre ses parents dans le Sud honni. Il loge dans un studio en dessous de sa grand-mère. En contrepartie – tout se paie – il l’accompagne au restaurant du Cercle marin, au milieu des officiers momifiés. Tous les soirs, le fils Kermeur, réapparu, vient sonner à sa porte avec une bouteille. A force d’entendre la vieille dame trottiner au-dessus de leurs têtes au milieu de ses richesses, il vient des questions aux garçons : « Franchement, qu’est-ce qu’elle fait de tout ça, ta grand-mère ? » C’est le fils Kermeur qui l’a dit mais ils y pensaient les deux.
Ils seront complices, liés dans le silence. Qui soupçonnerait un petit-fils ? Il part pour Paris, la moitié du butin dans sa valise. Les parents rentrent en Bretagne profiter des millions de la vielle dame. Trois ans passent. Le fils revient pour Noël. Dans sa valise, un manuscrit a remplacé les billets de banque. Il y expose ces « choses sur nous » soigneusement enfouies par la mère, n’épargnant personne : les secrets d’un frère dont on ne savait rien, la vieille histoire du fils Kermeur, tout un tas sordide de non-dits.
La mère lit ce réquisitoire mal caché. Va-t-elle faire une de ces crises qui la laissent sans souffle, la tête dans un sac en plastique ? Non, elle choisit encore une fois le silence et le déni. Absurdement, inutilement. Le fils repart pour Paris, libéré, mettant un point final aux allers et retours dont est tissé son roman familial.Doare an teul : levr faltazi Rumm : romant Paris-Brest [testenn voulet] / Tanguy Viel, Oberour . - Les Editions de minuit, 2013 . - 173 p.. - (Double) .
ISBN : 978-2-7073-2297-5 : 7 €
Yezh : Galleg (fre)
Diverradenn : Il est évident que la fortune pour le moins tardive de ma grand-mère a joué un rôle important dans cette histoire. Sans tout cet argent, mes parents ne seraient jamais revenus s'installer dans le Finistère. Et moi-même sans doute, je n'aurais jamais quitté Brest pour habiter Paris. Mais le vrai problème est encore ailleurs, quand il a fallu revenir des années plus tard et faire le trajet dans l'autre sens, de Paris vers Brest.
Paris-Brest est une histoire d’allers et retours. Tout part et revient à Brest, au bout des terres, omniprésent dans l’univers de Tanguy Viel. Une ville qui aurait pu renaître de ses cendres dans une belle utopie architecturale. Mais « quelques riches grincheux » n’ont rien voulu céder de leurs privilèges, ils ont gardé pour eux la vue sur la baie et le large. On retrouve dans Paris-Brest les motifs qui sous-tendent les livres précédents.
L’Absolue perfection du crime (2001) et Insoupçonnable (2006) : la trahison, les faux frères, le fossé des classes, les efforts dérisoires des pauvres pour s’approprier les privilèges des riches. En revisitant avec une grande rigueur le roman noir, ce jeune romancier (il est né en 1973) construit une œuvre mélancolique, non sans humour. Son écriture va en se dépouillant, toujours aussi efficace, précise, visuelle, d’une remarquable économie.
Il s’agit, dans Paris-Brest, d’un roman familial, à composante autobiographique. Ou plutôt de deux : celui que nous lisons, raconté par un des acteurs, le fils, et, enchâssé comme dans une poupée ruse, celui qu’il a écrit, pour effacer le mal, au cours d’une éclipse parisienne de trois ans. Il y a transposé « des choses sur nous », comme dit la mère. De celui-là, nous ne saurons que ce que le fils nous en dit.
L’argent est le moteur de cette histoire. « Pour ma mère, expliquais-je au fils Kermeur, le monde est très simple, le monde est une sorte de grand cercle et au milieu, il y a une montagne d’argent et sans cesse des gens entrent dans le cercle pour essayer de gravir la montagne et planter un drapeau en haut. » Le fils Kermeur est « au centre de l’échiquier », un pion essentiel et menaçant, seul élément extérieur au microcosme familial.
La mère, « qui n’aime pas les pauvres », le soupçonne de vouloir s’emparer de la fortune qui lui est arrivée par une voie inattendue. Et comme ils ont un contentieux qui date de l’enfance des deux garçons, elle a de bonnes raisons d’avoir peur. La grand-mère a conclu un pacte avec un très vieux monsieur rencontré au Cercle marin. Elle l’a accompagné quelques années, jusqu’à la mort. Ce viager lui a rapporté dix-huit millions et l’appartement sur la baie.
A la seule condition qu’elle garde à son service la femme de ménage. Or cette femme est la mère du fils Kermeur, ce voyou, ce voleur, que la mère pensait avoir éloigné de son fils. Avec elle, l’ennemi de classe est dans la place. La mère en a des crises de spasmophilie. D’autant plus qu’elle-même est au loin, exilée dans le sud de la France, à vendre, mal, des cartes postales. Car, par un mouvement inverse de la fortune, le scandale a frappé le père, accusé d’avoir creusé un trou de quatorze millions dans la caisse du Stade brestois dont il était vice-président.
Le fils a refusé de suivre ses parents dans le Sud honni. Il loge dans un studio en dessous de sa grand-mère. En contrepartie – tout se paie – il l’accompagne au restaurant du Cercle marin, au milieu des officiers momifiés. Tous les soirs, le fils Kermeur, réapparu, vient sonner à sa porte avec une bouteille. A force d’entendre la vieille dame trottiner au-dessus de leurs têtes au milieu de ses richesses, il vient des questions aux garçons : « Franchement, qu’est-ce qu’elle fait de tout ça, ta grand-mère ? » C’est le fils Kermeur qui l’a dit mais ils y pensaient les deux.
Ils seront complices, liés dans le silence. Qui soupçonnerait un petit-fils ? Il part pour Paris, la moitié du butin dans sa valise. Les parents rentrent en Bretagne profiter des millions de la vielle dame. Trois ans passent. Le fils revient pour Noël. Dans sa valise, un manuscrit a remplacé les billets de banque. Il y expose ces « choses sur nous » soigneusement enfouies par la mère, n’épargnant personne : les secrets d’un frère dont on ne savait rien, la vieille histoire du fils Kermeur, tout un tas sordide de non-dits.
La mère lit ce réquisitoire mal caché. Va-t-elle faire une de ces crises qui la laissent sans souffle, la tête dans un sac en plastique ? Non, elle choisit encore une fois le silence et le déni. Absurdement, inutilement. Le fils repart pour Paris, libéré, mettant un point final aux allers et retours dont est tissé son roman familial.Doare an teul : levr faltazi Rumm : romant Da vezañ miret
Mirout an teul-mañ
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Cote Section Localisation Code-barres Statud Tem RB VIE lennegezh Karaez 504114 Vak RG VIE lennegezh Karaez 503905 Vak RG VIE lennegezh Karaez 504014 Vak