Diwar-benn an oberour
Oberour Jean Carrière |
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L'épervier de maheux / Jean Carrière / Jean-Jacques Pauvert (1972)
Titl : L'épervier de maheux : roman Doare an teul : testenn voulet Oberourien : Jean Carrière, Oberour Embanner : Jean-Jacques Pauvert, 1972 Niver a bajennoù : 364 p Priz : 26,5 F Yezh : Galleg (fre) Diverradenn : Au-dessus de Mazel-de-Mort, lorsqu'on atteint le hameau de Maheux, commencent les hautes solitudes : les torrents disparaissent, les sources tarissent, les étendues tristes et sans arbres moutonnent à l'infini. Brûlant ou glacial, le climat confère à toutes les saisons quelque chose de sinistre et de menaçant : voilà le Haut-Pays des Cévennes, terre huguenote. Les vieux meurent, les fermes sont abandonnées les unes après les autres, les enfants quittent le pays : voilà son histoire. Le père mort, Samuel, son frère, descendu à la ville, Abel Reilhan reste seul, dernier parmi les derniers habitants de ces landes inanimées ; seul à piéger les grives ou à tirer le lièvre, seul à glaner les châtaignes ou à couper le bois mort, seul enfin à défier l'ingratitude du ciel et de la terre, du fond du puits qu'il creuse pour faire jaillir une eau qui n'existe pas. Provocation singulière irrémédiablement vouée à l'échec, combat à l'image de celui qu'il mène contre cet épervier dont le tournoiement incessant l'ensorcelle. Pari perdu d'avance : Abel mourra fou. Notenn diwar-benn danvez an teul : Jean Carrière, qui connaît admirablement le pays qu'il décrit, nous rend perceptible l'atmosphère tragique d'une France anachronique qui meurt non loin de nous. Il le fait avec toutes les ressources de ce lyrisme bien particulier que l'on trouvait déjà dans son premier roman, Retour à Uzès, couronné par l'Académie française. Après Bosco, Ramuz, Giono, Jean Carrière s'est affirmé comme un nouveau grand romancier de la nature. L'Epervier de Maheux lui a valu le prix Goncourt en 1972. Doare an teul : levr faltazi Rumm : romant L'épervier de maheux : roman [testenn voulet] / Jean Carrière, Oberour . - Jean-Jacques Pauvert, 1972 . - 364 p.
26,5 F
Yezh : Galleg (fre)
Diverradenn : Au-dessus de Mazel-de-Mort, lorsqu'on atteint le hameau de Maheux, commencent les hautes solitudes : les torrents disparaissent, les sources tarissent, les étendues tristes et sans arbres moutonnent à l'infini. Brûlant ou glacial, le climat confère à toutes les saisons quelque chose de sinistre et de menaçant : voilà le Haut-Pays des Cévennes, terre huguenote. Les vieux meurent, les fermes sont abandonnées les unes après les autres, les enfants quittent le pays : voilà son histoire. Le père mort, Samuel, son frère, descendu à la ville, Abel Reilhan reste seul, dernier parmi les derniers habitants de ces landes inanimées ; seul à piéger les grives ou à tirer le lièvre, seul à glaner les châtaignes ou à couper le bois mort, seul enfin à défier l'ingratitude du ciel et de la terre, du fond du puits qu'il creuse pour faire jaillir une eau qui n'existe pas. Provocation singulière irrémédiablement vouée à l'échec, combat à l'image de celui qu'il mène contre cet épervier dont le tournoiement incessant l'ensorcelle. Pari perdu d'avance : Abel mourra fou. Notenn diwar-benn danvez an teul : Jean Carrière, qui connaît admirablement le pays qu'il décrit, nous rend perceptible l'atmosphère tragique d'une France anachronique qui meurt non loin de nous. Il le fait avec toutes les ressources de ce lyrisme bien particulier que l'on trouvait déjà dans son premier roman, Retour à Uzès, couronné par l'Académie française. Après Bosco, Ramuz, Giono, Jean Carrière s'est affirmé comme un nouveau grand romancier de la nature. L'Epervier de Maheux lui a valu le prix Goncourt en 1972. Doare an teul : levr faltazi Rumm : romant Da vezañ miret
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