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Oberour Alexis Jenni |
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L' art français de la guerre / Alexis Jenni / Gallimard (2011)
Titl : L' art français de la guerre : roman Doare an teul : testenn voulet Oberourien : Alexis Jenni, Oberour Embanner : Gallimard, 2011 Niver a bajennoù : 633 p ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-013458-8 Priz : 21 € Yezh : Galleg (fre) Diverradenn : J'allais mal; tout va mal; j'attendais la fin. Quand j'ai rencontré Victorien Salagnon, il ne pouvait être pire, il l'avait faite la guerre de vingt ans qui nous obsède, qui n'arrive pas à finir, il avait parcouru le monde avec sa bande armée, il devait avoir du sang jusqu'aux coudes. Mais il m'a appris à peindre. Il devait être le seul peintre de toute l'armée coloniale, mais là-bas on ne faisait pas attention à ces détails. Il m'apprit à peindre, et en échange je lui écrivis son histoire. Il dit, et je pus montrer, et je vis le fleuve de sang qui traverse ma ville si paisible, je vis l'art français de la guerre qui ne change pas, et je vis l'émeute qui vient toujours pour les mêmes raisons, des raisons françaises qui ne changent pas. Victorien Salagnon me rendit le temps tout entier, à travers la guerre qui hante notre langue. Doare an teul : levr faltazi Rumm : romant L' art français de la guerre : roman [testenn voulet] / Alexis Jenni, Oberour . - Gallimard, 2011 . - 633 p.
ISBN : 978-2-07-013458-8 : 21 €
Yezh : Galleg (fre)
Diverradenn : J'allais mal; tout va mal; j'attendais la fin. Quand j'ai rencontré Victorien Salagnon, il ne pouvait être pire, il l'avait faite la guerre de vingt ans qui nous obsède, qui n'arrive pas à finir, il avait parcouru le monde avec sa bande armée, il devait avoir du sang jusqu'aux coudes. Mais il m'a appris à peindre. Il devait être le seul peintre de toute l'armée coloniale, mais là-bas on ne faisait pas attention à ces détails. Il m'apprit à peindre, et en échange je lui écrivis son histoire. Il dit, et je pus montrer, et je vis le fleuve de sang qui traverse ma ville si paisible, je vis l'art français de la guerre qui ne change pas, et je vis l'émeute qui vient toujours pour les mêmes raisons, des raisons françaises qui ne changent pas. Victorien Salagnon me rendit le temps tout entier, à travers la guerre qui hante notre langue. Doare an teul : levr faltazi Rumm : romant Da vezañ miret
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